CSRD : intégrer la biodiversité (ESRS E4) dans votre reporting RSE

L’entrée en vigueur progressive de la CSRD renforce les obligations des entreprises en matière de transparence extra-financière. Fin octobre 2025, la Commission européenne a publié un “quick fix” des ESRS, visant à assouplir certains points pour les entreprises de la première vague, en particulier sur la priorisation des indicateurs et le phasage du reporting (source : Trésor Économie). Mais si ces ajustements facilitent la mise en conformité, ils ne changent rien à l’enjeu de fond : les entreprises doivent désormais être capables de démontrer, chiffres à l’appui, leur interaction avec les écosystèmes et leur contribution à la biodiversité. Parmi les normes publiées, l’ESRS E4, dédiée à la biodiversité, demeure l’une des plus complexes à opérationnaliser. Produire les données necessaires reste un défi méthodologique majeur — et c’est précisément dans cet espace que les ruches connectées Be Keeper constituent une solution technique robuste, continue et objectivable.

Comprendre l’exigence ESRS E4 de la CSRD

La norme ESRS E4 exige une approche structurée et mesurable de la biodiversité. Elle repose sur le principe de double matérialité, c’est-à-dire la nécessité d’évaluer à la fois l’impact de l’entreprise sur les écosystèmes et les risques que la dégradation de ces écosystèmes fait peser sur ses activités.

Concrètement, l’entreprise doit démontrer qu’elle a identifié ses dépendances à la biodiversité, évalué ses risques, défini des objectifs mesurables et mis en œuvre des plans d’action documentés. Ces éléments doivent être assortis d’indicateurs quantitatifs, permettant un suivi continu dans le temps.

Le défi réside dans la transformation de données écologiques — par nature dynamiques et locales — en indicateurs standardisés exploitables par la direction RSE. C’est dans cette logique que la ruche connectée prend tout son sens : elle constitue un observatoire vivant de la santé environnementale d’un site, capable de produire des données scientifiquement exploitables.

De la donnée écologique à la donnée RSE : le rôle des ruches connectées

Les ruches connectées Be Keeper permettent de capter en temps réel plusieurs variables physiques et biologiques reflétant la vitalité d’un environnement. La mesure du poids de la ruche, de la température interne, du taux d’activité des butineuses ou encore la corrélation entre floraisons locales et apports de nectar constituent autant d’indicateurs de la productivité écologique du territoire.

Ces données, collectées en continu, traduisent la dynamique de la biodiversité locale et peuvent être interprétées dans une grille d’analyse RSE. (Découvrez comment ces informations s’intègrent concrètement dans Nos produits solutions RSE).

L’évolution de la masse de la colonie reflète la disponibilité florale et la diversité pollinique, la stabilité thermique témoigne d’un microclimat équilibré et la fréquence d’activité des butineuses indique la richesse et la qualité de l’environnement.

Corrélées à des analyses de miel, ces informations permettent de cartographier la présence d’essences végétales, d’évaluer la continuité écologique entre zones fleuries et d’observer les effets d’actions correctives telles que la plantation de haies, la désimperméabilisation ou la création de prairies mellifères.

Intégrer la biodiversité à la stratégie CSRD

L’intégration de la biodiversité au reporting CSRD ne peut être un exercice cosmétique. Elle suppose de relier les actions de terrain à des indicateurs mesurables et vérifiables. C’est là tout l’enjeu de la traçabilité des données.

Une démarche structurée repose sur quatre étapes clés : la cartographie des dépendances écologiques, la définition d’objectifs mesurables, la mise en œuvre d’actions correctives et le suivi d’indicateurs sur plusieurs cycles saisonniers. L’intérêt de la ruche connectée est de fournir un flux de données standardisé et exploitable dans les outils de reporting existants, sans alourdir les processus internes.

En agrégeant ces données dans les tableaux de bord RSE, les entreprises peuvent documenter des indicateurs tels que l’évolution de la diversité florale dans le rayon de butinage, la progression du taux de pollinisation ou la participation des collaborateurs à des ateliers de sensibilisation à la nature. Ces éléments deviennent des preuves d’impact conformes aux exigences de la CSRD et des auditeurs externes.

Un outil au service de la matérialité environnementale

La ruche connectée est plus qu’un symbole : elle devient un outil de mesure et d’aide à la décision. Sa capacité à traduire en données tangibles la vitalité d’un écosystème local en fait un indicateur pertinent de matérialité environnementale.

Dans une logique multi-sites, les données issues de plusieurs ruches peuvent être consolidées pour établir des comparaisons géographiques, mesurer l’impact d’un plan biodiversité ou suivre la progression d’un programme de restauration écologique. Cette approche permet de passer d’une observation ponctuelle à une démarche d’amélioration continue, conforme à l’esprit même de la CSRD.

Cette vision s’inscrit dans notre engagement à mettre la technologie au service de la nature et de la biodiversité.

Vers une nouvelle génération d’indicateurs RSE

L’enjeu pour les entreprises n’est plus seulement de démontrer leur engagement mais d’en quantifier l’impact. En transformant les signaux biologiques en données exploitables, Be Keeper apporte un levier nouveau de conformité et de valorisation. La biodiversité devient un indicateur de performance au même titre que l’énergie ou les émissions.

Cette évolution marque une nouvelle étape pour la RSE : celle d’un pilotage par la donnée écologique, au service d’une stratégie globale et vérifiable. Les ruches connectées ne remplacent pas les inventaires naturalistes mais les complètent par une approche instrumentée, continue et intégrable dans les protocoles d’audit.

Pour aller plus loin dans l’intégration de la biodiversité à votre stratégie RSE et anticiper les exigences de la CSRD, vous pouvez télécharger gratuitement notre livre blanc « Agir pour la nature : Comment intégrer la biodiversité à ma stratégie RSE », une ressource complète pour structurer vos actions et choisir les bons indicateurs.

Conclusion

L’ESRS E4 de la CSRD place la biodiversité au cœur du reporting environnemental des entreprises. Pour répondre à cette exigence, il faut des données fiables, standardisées et vérifiables. Les ruches connectées Be Keeper offrent une solution concrète et scientifique pour objectiver les interactions entre l’entreprise et son environnement.

Elles permettent d’inscrire la biodiversité dans une logique de performance mesurable et de passer d’une communication d’intention à une preuve d’impact environnemental vérifiable.

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