
Le frelon asiatique, un nuisible à tout point de vue !
Avec la fin de l’hiver, la nature sort doucement de son hibernation… et le frelon asiatique aussi. Ce prédateur redoutable menace non seulement les abeilles, mais plus largement l’équilibre de la biodiversité locale.
Pourquoi le frelon asiatique est-il dangereux pour les abeilles ?
Le frelon asiatique (Vespa velutina nigrithorax) ne se contente pas de tuer les abeilles pour s’en nourrir. Il provoque un stress important dans la ruche, au point de bloquer les butineuses à l’intérieur, les empêchant de sortir se ravitailler. Résultat : la colonie meurt d’épuisement.
Ce frelon n’est pas seulement un danger pour les apiculteurs, mais pour toute la pollinisation naturelle dont dépendent nos cultures et nos écosystèmes.
Un insecte invasif, sans prédateurs naturels
En plus d’être extrêmement invasif, le frelon asiatique se reproduit très rapidement :
👉 Un nid non détruit peut donner naissance à quatre nids l’année suivante.
Et comme il compte très peu de prédateurs naturels en Europe (seuls quelques oiseaux s’y risquent), l’intervention humaine est indispensable pour contrôler sa prolifération.
Comment reconnaître un frelon asiatique ?
C’est assez simple : c’est la seule guêpe en Europe à arborer :
- Une robe noire dominante
- Une large bande orange sur l’abdomen
- Une taille comprise entre 17 et 32 mm

📸 Une fois qu’on l’a vu une fois, on ne le confond plus !
Comment lutter contre le frelon asiatique dès la fin de l’hiver ?
1. Repérer les nids primaires de frelons asiatiques
La lutte préventive est la plus efficace. Cela commence par l’observation, notamment en février et mars.
Les nids primaires sont :

- Gros comme un œuf
- Fabriqués par les reines fondatrices
- Généralement placés à faible hauteur : haies, abris de jardin, linteaux de portes ou fenêtres, poulaillers, serres, sous les toitures, etc.
Que faire si vous trouvez un nid primaire ?
Le soir, quand la reine est à l’intérieur, placez le nid dans un bocal, refermez-le, et laissez la nature faire son œuvre. Cela évite qu’elle recommence ailleurs.
Si vous ne souhaitez pas intervenir vous-même, contactez votre mairie : elle pourra vous orienter vers des structures spécialisées comme les FGDON (Fédérations des groupements de défense contre les organismes nuisibles).
2. Piéger les reines fondatrices : un geste utile dès février
La pose de pièges sélectifs permet d’attraper les reines avant la création des nids primaires.
Une recette efficace et sélective :
Recette de piège sélectif :
- Bière brune
- Vin blanc (repousse les abeilles)
- Sirop de cassis
Mais attention, un piège doit être contrôlé régulièrement !
Pour éviter de piéger des insectes pollinisateurs utiles comme les abeilles, les papillons ou certaines mouches, il faut vérifier les prises et relâcher les insectes non ciblés.
Un petit geste pour une grande cause en résumé :
- On repère les nids primaires (et on agit si on en trouve un)
- On pose un piège sélectif ou deux dès février
- On observe et contrôle régulièrement ses pièges
Un petit pas pour vous, un grand pas pour la biodiversité !
Alors, tous à vos bottes : on fait le tour du jardin, on ouvre l’œil… et on devient un vrai super-héros du quotidien !
Et si votre entreprise devenait actrice de la biodiversité ?
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